CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE et TRAUMATOLOGIQUE - MONTPELLIER
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DOCTEUR FRANÇOIS COTTALORDA
Chirurgie exclusive du Genou
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DOCTEUR FABRICE ALONSO
Chirurgie exclusive du Genou
Chirurgie du Genou du sportif
DOCTEUR PIERRE-ETIENNE MOREAU
Chirurgie du Genou
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DOCTEUR BAPTISTE BENAZECH
Chirurgie du genou
Chirurgie du Pied et de la Cheville
L’arthrose du genou est une maladie due à une usure du cartilage.
Le cartilage est un tissu vivant qui se renouvelle régulièrement. Les cellules qui composent le cartilage sont appelées chondrocytes, cellules très spécifiques de forme arrondie, réparties dans toute la matrice du cartilage.
La matrice a la capacité de retenir ou de libérer des molécules d’eau sous l’effet de la pression (par exemple lors de la marche), expliquant ainsi l’élasticité du cartilage.
L'arthrose du genou est une chondropathie (chondro= cartilage, pathie=maladie) des surfaces articulaires du genou. Les conséquences de voisinage sont multiples :
Diminution de l'épaisseur cartilagineuse (pincement de l'interligne)
Production osseuse (ostéophytes)
Modifications du sous-sol osseux (zones de condensation alternant avec des zones de faiblesse appelées géodes).
L'arthrose du genou primitive survient sans cause apparente, progressivement, passée la cinquantaine :
On retrouve certains facteurs favorisants comme l'hérédité (une augmentation d’1 point de l’Indice de Masse Corporelle - IMC - entraîne une majoration de 15% de survenue de l’arthrose), l'obésité, le sexe féminin (2% des hommes pour 6% des femmes à partir de 60 ans), le surmenage sportif ou une anomalie des axes entre le fémur et le tibia (genu varum ou genu valgum) ou entre le fémur et la rotule (dysplasie fémoro-patellaire).
L'arthrose du genou secondaire survient souvent après un traumatisme et peut toucher des adultes plus jeunes :
-Est régulièrement source de dégradation cartilagineuse les séquelles de fractures touchant le genou (intéressant le fémur, le tibia ou la rotule, surtout si celles-ci se situent en zone articulaire donc cartilagineuse), l'instabilité chronique du genou (la plupart du temps par rupture du ligament croisé antérieur) ou l'ablation d'un ménisque (principal amortisseur du genou).
-D'autres causes plus rares existent : atteinte de la membrane synoviale (tapissant l'articulation) par un processus infectieux (séquelles d'arthrite septique), inflammatoire (maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde), micro-cristallin (dépôts de cristaux comme dans la goutte ou surtout la chondrocalcinose articulaire), vasculaire (ostéochondrite de l'enfance, ostéonécrose chez l'adulte), métabolique (hémophilie, hémochromatose, maladie de lson).
La douleur : c'est le premier symptôme au cours de l'arthrose du genou. D'abord lointaine, en fin de journée, après des efforts articulaires, elle peut devenir permanente, résistante au traitement médical et avoir un retentissement sur le périmètre de marche. Son siège est variable en fonction de la localisation de l'atteinte.
L'épanchement : non systématique, il fait enfler le genou au dessus de la rotule ou parfois derrière dans le creux poplité. Il s'explique par la réaction de la membrane synoviale aux débris cartilagineux, afin de les éliminer sous forme de petites molécules dans les urines via la circulation sanguine. Il se compose d'un liquide visqueux et jaunâtre, aseptique, qui va créer une hyperpression et accentuer les douleurs.
La déformation : présente uniquement dans les arthroses évoluées, la déformation du membre inférieur est le troisième symptôme de la gonarthrose et correspond au début à l'usure cartilagineuse (en varus ou en valgus) puis tardivement à la faillite ligamentaire due à cette déformation.
Lorsque le traitement médical proposé par le médecin généraliste ou le rhumatologue (anti inflammatoires, antalgiques, infiltrations, visco supplémentation intra articulaire à l’acide hyaluronique, rééducation …) est devenu inefficace il devient logique d’envisager une prothèse (PTG ou PUC) pour apporter indolence, souplesse et stabilité et améliorer la qualité de vie.
Qu'est-ce qu'une prothèse du genou ?
On entend par prothèse du genou le fait de changer une articulation endommagée par une articulation artificielle composée d'une pièce fémorale, d'une pièce tibiale et d'une pièce intermédiaire entre les deux.
On distingue plusieurs types de prothèses du genou :
La prothèse partielle du genou (PUC):
On utilise ce type de prothèse du genou si seule une partie de l'articulation est changée. On parle alors de prothèse de genou uni-compartimentaire ou PUC : la partie du genou remplacée est le plus souvent fémoro-tibiale interne, parfois externe, plus rarement fémoro-rotulienne.
Dans le cas de figure d'une prothèse de genou uni-compartimentaire, il faut savoir que pour pouvoir bénéficier de ses avantages et de ses résultats, souvent meilleurs qu'une prothèse de genou totale, de nombreux impératifs doivent être respectés : type d'usure, état des ligaments, degré de déformation du genou, etc.
La prothèse totale du genou (PTG):
On utilise ce type de prothèse du genou si toute l'articulation est changée. La prothèse de genoux totale peut être plus ou moins contrainte (la contrainte maximum étant la prothèse de genou à charnière), le choix étant fait en fonction de l'usure osseuse et ligamentaire. A chaque genou correspondra donc un type de prothèse particulier.
Une prothèse totale de genou comprend 3 composants : fémoral, tibial et rotulien.
Le but est de recouvrir les surfaces articulaires après les avoir recoupées pour mettre en place une prothèse qui aura une bonne mobilité et une stabilité assurée par les ligaments du patient.
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